Honoraires

 

Les tarifs appliqués correspondent aux tarifs déterminés par la SSO et Santé Suisse. En tant que membre SSO, nous nous conformons à la tarification de cette organisation. Le nouveau tarif dentaire Edition avril 2018 remplace l’ancien tarif de 1994

Une estimation d’honoraires est réalisée pout tous travaux importants ou sur simple demande. Afin de vous présenter un devis complet, un certain nombre d’examens complémentaires est nécessaire (variables selon la complexité du traitement) : radiographies standards ou panoramique, radiographie 3D, modèles d’étude, photos …etc.

 


Paiements

 

Lors de traitements au dessus de 500 Fr, nous demandons à nos patients de verser des acomptes et début et en cours de traitement. Si la réalisation de prothèses est envisagée, nous demanderons le paiement de la facture de laboratoire avant la pose en bouche.

 


En toute transparence

source SSO

Depuis 1976, le tarif dentaire est fixé en appliquant les règles d’une saine gestion économique. La dernière révision de ce tarif est entrée en vigueur en 1994. Le tarif a été calculé par les partenaires des assurances sociales (la Suva, l’assurance-invalidité, l’assurance militaire et les assurances-maladies) et la Société suisse des médecins-dentistes. Des chronométrages et des mesures de fréquence ont été effectués pour les quelques 500 prestations individuelles du tarif. De plus, les frais générés par un cabinet dentaire ont également été répertoriés. Les principales charges qui incombent au cabinet dentaire sont les salaires, le loyer, le matériel et les frais de capitaux (intérêts et amortissements). Le revenu du médecin-dentiste constitue le troisième élément de ce calcul ; le montant pris en compte correspond au revenu d’un médecin-dentiste employé par l’Etat, par exemple celui d’un chef de clinique dentaire scolaire de taille moyenne.   Le taux horaire facturé par le médecin-dentiste inclut les salaires des membres de l’équipe du cabinet, le loyer, les amortissements ainsi que le matériel qui n’est pas directement facturé au patient. De plus, seuls environ 70% de l’ensemble des heures de travail du médecin-dentiste sont effectivement facturées directement au patient. Le tarif des assurances sociales introduit en 1994 fixe un taux horaire de 400 francs qui avait été jugé correct par le Surveillant des prix de l’époque. En tenant compte du renchérissement intervenu depuis lors d’au moins 20%, un taux de 500 francs par heure apparaît comme justifié.


Transparence du calcul

source SSO

 

Un certain nombre de points ont été attribués à chacune des quelques 500 prestations du tarif. Le nombre de points reflète à peu près le temps de travail nécessaire en moyenne pour effectuer la prestation correspondante. Etant donné que chaque prestation fournie figure individuellement sur la facture d’honoraires, le patient peut reconstruire avec précision le déroulement des soins qu’il a reçus. Pour arriver à un montant en francs, le nombre de points doit être multiplié par la valeur du point. Pour les assurances sociales, la valeur du point est actuellement de 3 fr.10. pour les patients privés, le médecin-dentiste peut librement déterminer la valeur du point qu’il veut pratiquer jusqu’à un plafond qui est actuellement fixé à 5 fr. 80. Le point au cabinet est à 1 fr. 05. Ce système de facturation au moyen d’un nombre de points multiplié par une valeur du point est non seulement courant dans le domaine médical, mais encore prescrit par la loi pour les cas pris en charge par les assurances.

 


Comparaison de prix avec l’étranger

source SSO

En Suisse, tout (ou presque) est plus cher qu’ailleurs : le pain et la bière, les loyers, les artisans, les voitures. En contrepartie, les salaires sont également plus élevés qu’ailleurs. Le médecin-dentiste coûte donc également plus cher en Suisse qu’ailleurs : il doit lui aussi payer plus pour son loyer et les matériaux qu’il utilise et les salaires qu’il verse sont plus élevés. De plus, il a le désir, légitime, de gagner autant que d’autres professionnels dont les qualifications sont comparables. Les traitements dentaires dans les pays frontaliers sont souvent moins chers. Il faut cependant éviter de faire des comparaisons avec le tarif de l’assurance sociale. Il faut, d’une part, comparer les tarifs effectifs, c’est-à-dire les tarifs privés, ce qui réduit déjà les différences. D’autre part, il faut également comparer l’ensemble des dépenses. Ainsi, pour les soins médico-dentaires, les Allemands dépensent par personne et par année autant que les Suisses. En outre, se faire soigner dans les pays de l’Est n’est pas sans risque, cela est entre autres dû au fait que des traitements lourds sont réalisés dans des laps de temps très courts. Comme des recherches effectuées par l’Université de Berne l’ont montré, une telle précipitation ne donne pas de résultats satisfaisants à long terme.


Se renseigner et discuter !

source SSO

Les traitements médico-dentaires sont complexes et sont effectués sur mesure pour chaque patient. Il n’y a pas de prestation médico-dentaire « standard ». Le patient a droit à un traitement optimal, adapté à ses besoins et à sa situation et dont les résultats pourront le satisfaire durablement. Il est donc évident que le prix de telles prestations ne peut pas figurer sur une liste affichée dans une salle d’attente. Pour être correctement informé, le patient doit demander une estimation d’honoraires. La démarche est la même que lorsque l’on s’adresse à un artisan. Et que faire lorsque quelque chose n’est pas clair ? il faut en parler avec son médecin-dentiste, comme on le ferait avec le médecin, le droguiste ou le carrossier.